Santé: Entretien avec Dr AKEREY RASSAGUIZA LD, la gestion de la CNAMGS et son partenariat avec les phamarcies agréées en cause.

Publié le 31 Juillet 2018


Santé: Dr AKEREY RASSAGUIZA LD, la gestion de la CNAMGS et son partenariat avec les phamarcies agréees en cause.

    Dr AKEREY RASSAGUZA LD, président directeur général du groupement des pharmacies LE PRÉSIDENT, a tenu à répondre à certaines questions d'actualités en lien avec la gestion de la CNAMGS et les pouvoirs publiques sur la santé des gabonais et l'assurance universelle initiée par l'état gabonais instituée il y'a une dizaine d'années. Il relève que: les pouvoirs publiques ont presque failli à leurs missions au regard des faits observés dans la gestion approximative dans les règlements de facture du compte ticket modérateur dans les services hospitaliers et les pharmacies qui est de l'ordre de 80/100 en ce qui concerne le FONDS Gabonais Économiquement Faibles.


   En effet, il n'est plus rare de trouver de plus en plus des officines pharmaceutiques et assimilées, ne plus servir les assurés CNAMGS lorsque ceux-ci se présentent  avec des ordonnances afin de procéder aux achats des produits. Pour cause, le retard des règlements des factures de la part de la CNAMGS, des régies financières en occurrence la Caisse de Stabilisation et de péréquation et le trésor public gabonais. Le dernier est le collecteur d’impôts sur les revenus des travailleurs du secteur public et privé et qui reverse à son tour à la Caisse de stabilisation dans le but de s'acquitter de la dette de l'état vis_à_vis des structures hospitalières et pharmaceutiques, fait observer Dr AKEREY.


   Cependant, avec l'absence de liquidités due à des difficultés de trésorerie en cours dans notre pays. Il est désormais difficile d'observer une gestion parcimonieuse de la part des pouvoirs publics, d’accomplir ses missions régaliennes sur la protection sociale, la sécurité sociale et la santé de milliers de gabonais. Est-ce donc la crise socioéconomique et politique qui est à l'origine du tragique dessein du dysfonctionnement de la CNAGMS et de l'état  quand on sait que la couverture apparait comme un soulagement pour les assurés précarisés, démunis et parfois sans sources réguliers de revenus? Pourquoi la CNAGMS a-t-elle toujours été accusée de gestion approximative ou d'errances managériales ou même des malversations financières par les médias privés? N'est-il pas temps de procéder à des audits des institutions décisionnelles en charge de la protection sociale, la sécurité sociale et la santé?

 Il subsiste des interrogations sur la gestions de stocks des fournisseurs qui alimentent les officines pharmaceutiques. La rupture des stocks, les sous_commandes, la disponibilité des produits, mettent à mal la fournitures en produits pharmaceutiques. Il arrive, ces derniers temps, que les patients se retrouvent non-servis donc exposés aux pires situations: aggrave-ment de/des maladies, pronostic vital engagé, troubles et stress. Même dans les cas de maladies chroniques, neuronales, respiratoires..., la situation demeure. N'est-il pas temps que le ministère en charge de la santé, l'OMS et les autres instances financières se saisissement de la question et anticipent sur l’approvisionnement des produits pharmaceutiques pour le bien de tous, c'est a dire ,des patients et même de leurs propres enfants vivant en terre gabonaise? Doit-on continuer à fermer les yeux sur la santé publique au Gabon et au profit de qui?

    En définitive, la santé revêt un caractère sacré tout comme l'éducation, l'instruction. Il est donc impératif que les pouvoirs publiques reconsidèrent leurs priorités, se remettent en question et revoient leurs politiques de gestion en lien avec la santé et d'autres secteurs clés. L'Indice de développement humain, nouvel indicateur de développement instauré par le PNUD, mesure le développement d'un pays sur des aspects qualitatifs au niveau sociétal et la santé ou la qualité de la santé ( système de santé) n'est pas en marge. " Je suis pessimiste quand à l'avnir du Gabon et je pense que l'état a échoué, c'est une honte" nous a confié Dr AKEREY RASSAGUIZA la semaine écroulé à son bureau du centre-ville de Libreville.


Gabon, pays à revenus intermédiaires et aspirant à l’émergence d'ici 2025 , parlons-en!!!!!

 

 

                    Écrit par TSIRA ZALANG EBONG pour MVETT INFOS GABON.

 

 

 

 

 

 

Rédigé par Junior Ebong Tchissambo

Publié dans #société, #information

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