Campagne de sensibilisation contre le VIH/SIDA organisée par le groupe associatif Mimbangmissi Ekang, sur les réseaux sociaux et à l'institut français du Gabon jusqu'à 2 Décembre 2017. Ma contribution de la journée du 22 Novembre 2017.

Publié le 23 Novembre 2017

 LOGO DES JOURNEES DE SENSIBILISATIONS SUR LE VIH/SIDA

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À la question de savoir: " pourquoi y aurait-il encore une gêne lorsque un tiers se rend en pharmacie pour l'achat d'un préservatif ; j'ai pu répondre en ces termes :

En parlant de la femme ou la jeune fille ; la gêne s'explique à plusieurs niveaux  non exhaustifs:

1- C'est souvent le fait d'avoir à l'idée que le monde extérieur a , d'elle, souvent un regard négatif au moment de l'achat - en pharmacie ou dans n'importe quel point de vente- Le fait aussi, que certaines de nos sœurs qui mènent des vies douteuses et tordues, se gênent lorsqu'elles arrivent au comptoir :" il ou elle sait que je suis une prostituée/ je suis frivole...", c’est le reproche de la conscience, face aux stéréotypes que les gens se font des filles ou femmes, dans cette société en perte de vitesse où certaines se livrent à des pratiques aux antipodes de la morale, à coeur-joie. Les hommes aussi ont une attitude similaire, enfin, pas tous.

2- le port de préservatif et son usage laisse parfois, imaginer que l'on a une vie sexuelle, peu orthodoxe. Assimilée à du vagabondage. Selon la pensée populaire, on ne devrait pas utiliser les préservatifs quand on a un partenaire unique. Et, donc, d'aucuns, par ignorance, ne savent pas que l'usage du préservatif est un moyen contraceptif à l'instar de lutter contre les IST/ MST.
3- il y'a, en outre, le fait que la majorité sexuelle dans notre société, devrait être en 17 et 18 voire 20 ans. Ainsi les jeunes filles, même ayant dépassé ces seuils, se gênent et ne veulent pas passer pour dépravées sexuelles et/ou de précocité dans l'activité sexuelle.

4- le fait culturel joue un rôle majeur. Le port du préservatif, n'est pas fortement ancré dans les us des africains, cela fait moins de 30 ans que cette pratique existe. Quand les africains sont dans leurs villages respectifs, ils ne savent parfois pas que le préservatif existe.

5- L'absence de campagne de sensibilisation constante sur les IST/MST, entretient cet état de fait.

6- il faut arriver à dépasser ces petites considérations et ne pas en faire un acte tabou. Il s'agit de préserver la santé des habitants, tous sexes et âges confondus. Cet donc là, le rôle primordial que doit jouer le PLIST.. Campagne de sensibilisation, d'informations et éducation sexuelle - à la maison comme à l'école-.

Il faut que la Direction générale de la statistique, réactualise les données pouvant nous donner une meilleure lecture sur la situation lié au VIH/ SIDA, depuis 2012, l'opinion connaît que le taux de prévalence est de 4,1% et, donc n'est pas à mesure de connaître si ce taux a baissé ou évolué.

7- Le comportement des vendeuses en pharmacie, bien que jugé blâmable, du fait qu’ils exposent les intentions d'achats, ne doivent décourager personne, au contraire, il faut intégrer dans nos esprits que la préservation de la vie et de la santé sont au dessus de ces considérations futiles.

Chacun oublie que son ou sa partenaire, ne peut pas forcement être fidèle et donc potentiellement, se faire contaminé dans le multi-partenariat sexuel. Nul n'est à l'abri du danger; le préservatif est aussi un moyen de contraception, de lutter contre les grossesses précoces et indésirables: moins jeunes, jeunes, jeunes adultes, adultes, vieux, vieilles, Protégeons NOUS, le SIDA TUE.

ÉCRIT PAR JUNIOR EBONG TCHISSAMBO.

Rédigé par Junior Ebong Tchissambo

Publié dans #Tribune Libre

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