Gabon: Libreville, capitale du vice, du crime et de l'immoralité: la descente aux enfers.

Publié le 12 Février 2018

Gabon: Libreville, capitale du vice, du crime et de l'immoralité: la descente aux enfers.

Gabon: Libreville, capitale du vice, du crime et de l'immoralité: la descente aux enfers.

Publié le 12 Février 2018

 

Gabon: Libreville, capitale du vice, du crime et de l'immoralité: la descente aux enfers.

  

   Libreville, capitale politique du Gabon, n'est pas, celle là même que les esclaves libérés lorsqu'ils l'ont fondée en 1849, ont idéalisée. Il en est de même pour les concepteurs de notre hymne nationale " La concorde", qui ont, en ce qui les concerne,  rêvé d'un Gabon avec des temps heureux, d'un Gabon digne d'envie et envieux dans le concert des nations. Les descendants d'esclavages affranchis, d'ex-colonisés, ont perdu le cap, les repères, la fierté de leurs ascendants.

   Un célèbre penseur et homme public américain a déclaré que:" ceux qui oublient leurs ancêtres, seront oublié par leurs descendants". Nous nous souvenons qu'il faut nécessairement  se tourner vers le passé, s'y référer pour mieux vivre son présent et entrevoir le futur. Les peuples vivants sur ce territoire, ont-ils encore des repères? sont-ils perdus à jamais? Peut-on encore rectifier le tir? 

   Au regard de la crise multiforme observée ces dernières années, il est difficile de dire avec certitude que la société gabonaise laisse entrevoir des lendemains meilleurs, surtout lorsqu'on jette un regard sur les déclins moraux, mentaux, comportementaux et les actes de déliquescences, de corruption, de négation des droits fondamentaux, de crise sécuritaire et financière. On est donc en droit de se dire que notre pays court de très gros dangers pour son équilibre.

     Les réalités géostratégiques savamment, pour ne pas dire malicieusement pensées par une castre de mafieux qui décident de tout donc du devenir d'un espace géographique, sont plus que palpables dans le sens où l'état actuel et honteux du Gabon en général et de Libreville en particulier, est voulu et entretenu. Il suffit de voir comment les délits, crimes, et violations des droits humains, ne sont plus une gêne pour quiconque: les policiers et gendarmes rackettent, les obstétriciens pratiquent l'avortement en toute impunité, les douaniers se font du beurre sur les dos d'honnêtes personnes ( enfin une minorité), les juges sont corrompus, l'administration tourne au ralenti, les militaires se substituent aux forces de l'ordre, les représentations diplomatiques n'osent même pas commenter les dérives ( arrestations arbitraires, clientélisme, gabegie, tortures, enlèvements, viols, assassinats, crimes rituels) au nom d'une supposée souveraineté d'un pays et du droit de disposer de lui-même ( quelle hypocrisie!).  Ne nous méprenons pas, nous sommes bien dans un non-état, une anarchie, une "république au village". 

    Quand dans une société, il n' y'a pas une réelle politique et efficiente sur éducation,  formation, le loisir chez les jeunes, nous sommes inéluctablement auteurs des prémices de la déchéance. Les concepteurs de la ruine, cette ruine qui, dores et déjà, fait du Gabon est pays perdu, perdu aujourd'hui, et demain si nous ne rectifions le tir le plus tôt possible. La jeunesse "sacrée-sacrifiée" serait-elle capable de prendre le relais avec autant de lacunes, de casseroles, de perversités puisque les leurs ainés ne sont même plus des modèles car le peu de modèles intègres et soucieux du devenir de leur pays sont occultés, arrêtés, kidnappés, censurés et assassinés. Les artistes, surtout en milieu jeune, de nos jours, ne véhiculent pas des messages qui aiguisent les mentalités dans le bon sens mais plutôt encouragent la débauche( propagation volontaire et criminel du VIH/SIDA ),l’immoralité, le vice, la consommation d'alcool et des drogues ( chez toutes les tranches d'âges chez les forces de défense), les rapports homosexuels chez les jeunes, les adolescents tous sexes confondus( policiers et militaires ne sont pas en reste), les moyennes sexuellement transmissibles et le plus  ahurissant, les grossesses précoces de jeunes filles âgées entre 13 à 17 ans à une proportion inquiétante, non sans rappeler qu'elles sont parfois obligées de se livrer à la prostitution pour nourrir leurs bébés qu'elles finissent par élever seules.

  Les décideurs ainsi que les politiques ne sont pas en reste, habités pour la plupart par une cupidité légendaire, ceux-ci préfèrent hisser leurs petites personnes "en haut" au détriment des intérêts généraux, leur fort, la manipulation des masses, des plus vulnérables afin de les piétiner et se payer de leur tête: les sacs de riz électoraux et les biberons alcoolisés sont distribués à l'approche des consultations électorales, c'est le MODUS OPERANDI depuis 28 ans.

  Vivre au Gabon ou à Libreville en restant intact, droit dans ses bottes et intègre relève de l'honneur, de la valeur intrinsèque car ici, l'argent peut tout acheter ou presque. Un autre penseur et psychologue indien du nom de Juddi Krisnamurti pouvait affirmer que: " Ce n'est pas un bon signe de santé mentale d'être adapté à une société malade". Ainsi donc nous nous posons les questions suivantes:

Est-ce un bon signe de santé mentale de voir des parents laisser leurs enfants adolescents porter des habits qui exposent leur pudeur pour les filles, les accoutrements et coiffures extravagants? De voir des chefs d’établissements accepter le port de quasi-mini jupes de leurs élèves en tenue? De voir comment les parents d’élèves ne surveillent pas les cahiers de leurs enfants parfois à bas-âge, de ne pas surveiller leurs heures d'entrées et de sorties? De ne pas savoir exactement ce que leurs progénitures posent comme actes lorsqu'ils sont en dehors de leurs domiciles? De ne pas pouvoir contrôler leur flux de connexions internet et d'usage des réseaux sociaux? De continuer à faire de l’éducation sexuelle un tabou qu'il ne faudrait jamais franchir (briser)? De ne même pas aller récupérer les bulletins de notes de leurs enfants? Belle société, n’est-ce pas?

 Si nous méprisons nos enfants, eux et leurs enfants nous mépriseront à leur tour. Et, c'est l'occasion de nous interroger si les temps heureux rêvés par nos ancêtres arriveront enfin chez nous dans la concorde et la félicité.

 Rédigé par Junior Ebong Tchissambo , pour Mvett Infos Gabon.

Publié dans #société

Rédigé par Junior Ebong Tchissambo

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