Gabon/31 Aout 2016-Aout 2017: Il faut que le peuple gabonais prenne son destin en main, il y va de l'avenir de la patrie

Publié le 30 Août 2017

Image des manifestations des gabonais de la Diaspora de France, images des violences postelectorales
Image des manifestations des gabonais de la Diaspora de France, images des violences postelectorales Image des manifestations des gabonais de la Diaspora de France, images des violences postelectorales

Image des manifestations des gabonais de la Diaspora de France, images des violences postelectorales

 

    Un an après le unième hold-up électoral de 2016, consécutif à celui de 2009. La réserve de l’activiste et observateur de la vie sociopolitique, culturelle que je suis, mérite d’être levée.

Au plus fort du massacre de dizaines de gabonais épris de changement et d’alternance après l’annonce de la commission nationale électorale et permanente, institution à la solde du pouvoir illégitime des Bongo-PDG, qui ont décidé de battre le pavé pacifiquement en investissant les rues des capitales politique et économique, respectivement Libreville et Port-Gentil, afin de réclamer le respect de l’issue des votes en faveur de leur champion, M. Jean Ping, et pas que, mais pour aussi s’indigner du fait que l’alternance tant souhaité n’ait pas été effective à cause de l’excès de zélé des fossoyeurs et usurpateurs de la République qui, contre leur gré, confisquaient leur liberté et leurs droits depuis plus de 26 ans après l'instauration du pluralisme politique .

   En outre, en dépit du fait que les observateurs internationaux mandaté par l’Union Européenne et l’Union Africaine ainsi que le secrétariat d’état des États-Unis aient souhaités  le recomptage des voies, bureau de vote par bureau de vote, le chef de la junte et ses sbires ont décidé de se complaire dans leur forfaiture par un rejet d’un revers de la main  ces recommandations qui auraient pu apaiser les tensions. Chemin faisant, la rue a continué à dicter sa loi durant plus de deux jours après l’attaque du Quartier Général  de  M. Jean Ping. Cet assaut à l’arme lourde, digne d’un film de guerre américain, contre des populations désarmées, a suscité  l’émoi et la colère de nombreux sympathisants « jaune » dans les contestations, sommes toutes, légitimes et démocratiques.

La brutalité du régime sanguinaire et vomis d’Ali Bongo, s’est ,une fois de trop, manifesté par l’assassinat de gabonais, les enlèvements forcés, les tortures, le gazage à la bombe lacrymogène de plusieurs centaines de protestataires du 31 Aout 2016 jusqu'à plus d'une semaine après au grand dam des droits inaliénables que sont la liberté de manifestation, de réunion, d’association garantie par la Constitution et la Déclaration Universelle de Droits de l’Homme pourtant, ratifié par le Gabon. Face à cette imbroglio et ce déni de démocratie, les gabonais dans leur majorité ou le peuple de l’alternance, partisan ou non de la cause de M. Jean Ping, ont décidé d’engager une défiance multiforme contre ce régime inique, vil, incapable et finissant parfois au risque de leurs vies.

   « Si tu es neutre en situation d’injustice, ce que tu as choisi le camp de l’oppresseur » pouvait dire Desmund Tutu, l’ancien Archevêque de la ville de Johannesburg en Afrique du Sud : Je dénonce la mascarade de la saisine de la Cour Pénale Internationale par leurs commanditaires qui est une mascarade contre le peuple. Je dénonce la confiscation des droits civils, politiques et humains d’une partie du peuple gabonais. Je dénonce les arrestations arbitraires et les disparitions forcées et enlèvements. Je dénonce les crimes rituels crapuleux et impunis. Je dénonce l’instrumentalisation et le musèlement de la presse publique écrite comme audiovisuelle. Je dénonce les détournements des deniers publics et demande leur restitution. Je dénonce la manipulation des hommes politiques. Je dénonce les forces de l’ordre (sécurité et défense) incapables et honteux qui, au lieu de servir le drapeau, les armoiries et le peuple, le martyrise, le torture, le gaze et l’élimine. Un sursaut patriotique, le pouvoir appartient au peuple car VOX POPULI VOX DEI. Un ordre mal donné, et un ordre à ne pas respecter.

Je ne suis pas partisan d’un homme mais d’une cause, d’un idéal, d’une philosophie commune pour que les libertés fondamentales, la démocratie, le vivre-ensemble, le bien-être, l’éducation, la formation, l’emploi, la sécurité… ne soient plus de vain mots mais des réalités et c’est à ce titre je m’exprime. Libérons la liberté, libérons nos prisonniers politiques et d’opinions, libérons notre pays car la liberté à un prix.  Ne restons pas sans agir, ne regardons notre pays mourir, nos enfants et leurs enfants hérités d’un pays sacrifié à l’autel de la perfidie, de la pédérastie, du mensonge, de la manipulation et la mauvaise gouvernance.

Abat Ali Bongo, abat ses sbires, abat la légion étrangère.  Abat l'état voyou.

Libérons notre pays nous-mêmes. «  Personne ne fera le Gabon à notre place » Gregory Ngwba Mintsa.

 Junior Tchissambo, activiste, blogueur, membre de la Société Civile gabonaise, ancien molesté et multiple gardé à vue pour des actes citoyen parla police aux ordres des Bongo-PDG.

Rédigé par Junior Ebong Tchissambo

Publié dans #News

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