Communiqué: Attaque du domicile de Georges Mpaga, la peur a changé de camp.

  COMMUNIQUE:

Le président du ROLBG, Georges Mpaga a été victime hier vendredi 5 Juillet d'un saccage, d'actes de vandalisme et une éruption à son domicile situé dans la commune d'Akanda par des éléments non-identifiés visiblement les sbires du régime tortionnaire, inique, usurpé et autoritariste incarné par Ali Bongo Ondimba qui, rappelons le s'est imposé par la force à deux reprises aux sommets de l'état par coup d'état-militaro-electoral avec l'appui de la cour constitutionnelle du Gabon.

   Le seul tord de ce leader de la Société Civile gabonaise, est d'avoir fait un communiqué en soutien à Dr Jean Remy Yama, leader de la dynamique unitaire qui s'est illustré en début de semaine par des propos qui mettent en doute le fait que Ali Bongo Ondimba serait encore vivant. Propos qui n'ont pas laissé insensible le ministre de la justice Anicet Mboumbou Miyakou qui semble t-il aurait ouvert une information judiciaire pour trouble à l'ordre public et propagation de fausses nouvelles. Il semblerait que la peur ait définitivement changé de camp car, comment expliquer que ces mêmes autorités qui disent garantir la sécurité des biens et des personnes ne s'activent pas avec la même rigueur pour connaitre et poursuivre les auteurs des actes de vandalisme perpétrés au domicile de M. Georges Mpaga.

    Selon une certaine opinion et des sources concordantes, les auteurs de ces actes sont des voyous instrumentalisés par le régime administré par Brice Laccruche Allianga et ses valets pour faire taire tout espoir de soulèvements populaires et/ou de prise de conscience par les populations éprises de justice, d'équité et surtout de changement véritable de battre le pavé et revendiquer des meilleurs de vie, d'apprentissage et de bien-être social: le changement.

   Que les autocrates ne se méprennent guère, s'attaquer à Georges Mpaga, c'est s'attaquer au peuple qui détient la souveraineté absolue. Il serait judicieux que le régime honni et vomi par les gabonais, reconnaisse son impuissance, déclare la vacance de pouvoir et rendre le pouvoir au peuple, le seul véritable souverain.

  L'histoire nous rappelle qu'en de pareilles circonstances de crises socio-politiques, Joseph Rendjmabe, numéro 2 du PGP avait été assassiné par le régime Bongo ( et selon des sources autorisées par Ali Bongo, instigateur principal). Que le régime des Bongo-PDG continue de jouer avec les feux en touchant à un seul cheveux de nos leaders singuliers et le Gabon ne demeura plus un "havre de paix" pendant plusieurs décennies.

A lire aussi: Conférence de presse de Georges Mpaga sur le lien suivant: https://www.facebook.com/patrick.ondomvono/videos/1119636911758125/

                             Fait à Libreville, le 6 Juillet 2019

               Junior Doumouyou Kany Tchissambo, président du Cercle de réflexion et patriotique des jeunes essayistes du Gabon.